En 1996, la famille De Schepper, déjà propriétaire du Château Tour Baladoz, fait l’acquisition de la propriété voisine, Château La Croizille (5 hectares) à Saint-Laurent-des-Combes. A première vue la propriété relativement peu connue, n’est pas particulièrement impressionnante. Néanmoins, 2 ans plus tard, la décision est prise de faire de cette nouvelle acquisition un vin hors du commun. Pourquoi ?

Par respect d’abord !

Respect de la nature. Il faut reconnaître que le terroir se prête merveilleusement bien à l’élaboration d’un grand vin. En effet, le vignoble est situé sur une assise de molasse calcaire qui vient effleurer le plateau de Saint-Emilion. Ses versants exposés au sud garantissent une exposition exceptionnelle propice au parfait mûrissement de baies. Un encépagement fait pour séduire. Le merlot présent à 70% apporte l’harmonie indispensable pour arrondir la palette éblouissante du cabernet-sauvignon (30%). Le merlot exige peu et fructifie avec générosité. C’est un cépage délicat qui se développe merveilleusement sur les terroirs du Libournais.

Cette qualité du terroir en fait un véritable petit bijou et qui en plus est situé entre des voisins de grande réputation, tels les Château Troplong Mondot, La Mondotte, Tertre Roteboeuf.

1 hectare et demi, particulièrement bien exposé et planté de vigne, de 30 ans, est sélectionné pour produire le premier vin de Château La Croizille.

Respect pour les anciens. Le père Emile venant de sa lointaine Belgique et son fils Firmin ensuite, qui, au prix de nombreuses années de travail et d’importants investissements, ont réussi à amener le Château Tour Baladoz à son niveau actuel, c’est-à-dire un fier représentant des Grands Crus de Saint-Emilion. Quoi de plus naturel maintenant que Jacques, fils cadet, veuille poser la couronne sur ces 50 années de présence à Saint-Emilion et faire du Château La Croizille un vin d’exception. Dans le monde du vin, la tradition garde son importance.

Par défi ensuite !

Défi de la part des jeunes. La jeune équipe présente sur la propriété veut, elle aussi, prouver qu’elle peut faire de grandes choses : que la rencontre intelligente de l’homme et de la nature peut créer une oeuvre exceptionnelle. Leur meneur, Jean-Michel Garcion, bras droit de Jacques De Schepper, fort de ses expériences tant françaises qu’étrangères, se reconnaît parfaitement dans ce défi et met tout en oeuvre pour édifier un vin de renom. Son attention portée à tous les facteurs susceptibles d’influencer la vie et l’évolution du vin se manifeste jusque dans les moindres détails.

Ainsi, la conduite du vignoble bénéficie de soins particuliers tout au long du cycle végétatif : vigne taillée court, enherbement, effeuillage du levant en juin, du couchant en septembre, vendange verte pour ne laisser que 4 à 5 grappes sur chaque pied, tri manuel de grappes à la vigne pour n’apporter au cuvier qu’une vendange saine et parfaitement mûre. A l’issue de la vinification permettant d’exploiter au mieux tout le potentiel naturel des raisins arrivés à maturité, la mise en barriques est précoce. Le vin mûrit exclusivement dans des barriques neuves environ 18 mois. Durant cette période le vin est dégusté et redégusté jusqu’à ce que la dose exacte de structure du bois soit atteinte.

Il convient donc de placer le Château La Croizille dans les insaisissables interactions entre le patrimoine génétique, la composition physique du milieu et le génie humain. Chaque bouteille est le résultat d’une quête continue et inlassable de perfection et d’esthétique.

Voici comme les sols voisins du Château Tour Baladoz, très vraisemblablement ce qui se fait de mieux en matière de qualité terroitique à l’ensemble du vignoble du Château La Croizille est situé sur la même parcelle cadastrale.

Notre vignoble de 5 hectares offre par sa configuration, différentes orientations. Certaines pentes sont orientées plein Sud, d’autres sont à l’opposé. Les terrasses, au nombre de 6 sont orientées à l’Est.

Le point le plus haut du vignoble culmine à 70 mètres et le plus bas à 30 mètres. Tout ceci dans une sorte de cirque taillé dans le calcaire qui à sont point le plus bas domine encore l’ensemble de la plaine de Saint-Emilion.

De la même façon que sur les terres voisines du Château Tour Baladoz, l’ensemble des sols qui recouvrent la roche mère sont d’une extraordinaire variété. Du calcaire pur, puis quelques mètres plus loin des argilo-calcaires, sans oublier les marnes, les argiles bleues et rouges. Il est de fait inule de vous préciser que nous adaptons à chaque type de sol le porte greffe et le greffon le plus approprié aux caractéristiques de chaque terre. De ces différences nait une grande diversité de raisin qui ont chacun des caractéristiques qui révèlent leur identité terroitique.

C’est tout au long de l’année que nos vigneronnes et vignerons s’affairent à dégager et à produire les meilleurs raisins. Délibérément orienté vers les sommets, nous nous octroyons aucune relâche. Chaque détail à son importance, chaque geste doit-être précis, chacune de nos décisions est longuement réfléchit afin de produire des vins d’exception.

Certains de nos voisins tels que la « Mondotte », « Tertre Roteboeuf », « Troplong Mondot » ou le Château Pavie ont déjà prouvé la merveilleuse qualité de nos terroirs. Nous, fort de notre personnalité, nous nous attachons à ne rien négliger. Notre présence dans le dernier carré de la Coupe des Grands Crus de Saint-Emilion n’est pas liée au hasard, bien au contraire!

Comme nous l’avons précisé plus haut les raisins arrivent dans le chai en parfait état sanitaire après un premier tri de la vendange à la vigne. La récolte est toujours faible, de 18 à 25 hectolitres suivant les millésimes.
Les raisins sont alors de nouveau triés, éraflés et foulés avant d’être mis en cuve. La vinification n’est alors qu’une longue phase d’accompagnement, de maîtrise, de contrôle et d’exploitation de l’énorme potentiel que nous offre les raisins.

L’élevage débute immédiatement après la fermentation malolactique, dans des barriques de chêne neuves provenant du centre de la France. Essentiellement des forêts du département de l’Allier issues des hautes futaies. Les chênes sont rigoureusement sélectionnés par notre mérandier qui les affine tout au long du séchage à l’air libre.
24 mois plus tard les douelles sont de nouveau triées, les barriques confectionnées, les chauffes affinées suivant notre demande et le vin entonné dans celles-ci.

Durant 16 à 20 mois le vin va grandir dans ce noble matériau puis au terme de l’élevage et après de nombreuses dégustations nous procédons au meilleur assemblage possible afin de vous offrir un moment d’exception!

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